Critiques de CDs

Voilà, je me disais que ce serait pas mal de faire part de vos découvertes ou coups de coeur, ou coup de gueule, vos surprises, ou vos déceptions.

Si vous avez quelque chose à faire découvrir ou à conseiller, ou que vous connaissiez bien un album et que vous voulez en parler, allez-y jetez-vous !

PTDR j'avais pas vu que t'avais posté le meme message sur tout les topic ^^

t'aurais du en mettre un seul dans, "vos idées", le faire approuver par le boss et la communauté et ensuite creer un post it, bordel espece de flooder ^^













aaaaaaaaah mon pti lavergne j'aime a te taquiner ^^

A la demande du grand Meujeu, je vais faire une première critique, histoire de donner un modèle (enfin après, faite ce que vous voulez, z'êtes pas obligé de copier)

Pantera - The Great Southern Trendkill, qui est surement avec Reign in Blood de Slayer, le meilleur et le plus violent album de Thrash Métal.

Tandis que Reign in blood se démarque par sa vitesse incroyable (26 min), ce qui reflète bien la violence, TGST se distingue par un univers plus torturé, toujours aussi violent, comme Pantera en à l'habitude, mais en plus torturé. Comme en témoigne la voix du chanteur, plus criarde et inquiétante, qui transpire de violence, voir de désespoir tout au long de l'album (hormis Floods, ballade de l'album).

Je vais donc faire le parcours de cet album, de ce monument du métal bourrinos.

Le premier titre annonce la couleur : Une accélération fulgurante et une voix à vous glacer le sang introduit l'album. Un vrai déluge de violence à ne mettre entre toutes les oreilles, surtout pas les plus sensibles. Un vrai morceau dans la pure tradition Pantera qui se brutalise. La musique n'est pas en reste, les paroles vouant une haine farouche à la mode, à la tendance (The Trend). La première partie est construite de cette façon : accélérations monstrueuses. Et la suite nous montre à quel poin Dimmebag Darrel est un bon de la 6 cordes. D'entrée de jeu comme ça, ça laisse augurer un bon album.

On enchaine avec War Nerve, plus lourd et plus lent, mais non moins violent. Le côté criard (la drogue aidant) se confirme et s'accompagne parfaitement à la musique. Bon morceau de trash qui sert de transition juste avant la bombe Drag The Water. Des riffs saccadé, voix limite gutturale qui laisse place aux cris surhumains, un grand moment. Plus accès sur la rythmique lourde que sur l'accélération pure (élément qui le distingue de Reign In Blood). Darrel n'est pas en reste, nous gratifiant d'un énorme solo juste avant de finir sous un déluge de cris.

Avec 10's, on change de registre. Très lente, mais très sombre. Le son est magnifique la dessus. Une ballade ? Non pas réellement, car ça reste gros, bourrin, dégueulasse pour certains (n'est-ce pas Doc' ?), et Anselmo renoue avec le chant rauque qui lui va si bien. Darrell nous ressort le solo qui va bien. Pourquoi un guitariste aussi génial s'est fait flingué ? Le monde est mal fait. Y en a pas beaucoup comme lui qui peuvent faire d'aussi beau solos, même si c'est bourrin. C'est le vrai génie du groupe, avec son frère Vinnie Paul.

Si j'en ai pas parlé, c'est parce qu'il ne s'est pas trop démarqué. Mais je voulais laisser le plaisir pour la suite. Car 13 steps to Nowhere est une véritable démonstration de la part de Vinnie Paul. Pas vraiment un solo de batterie, mais une rythmique énorme. C'est tout simplement géant ce qu'il nous fait là. Le reste est du même acabit que 10's, en moins beau. Ce n'est plus tout à fait une semi-ballade, le refrain, très court, nous rappelant à l'ordre, et qu'il s'agit d'un album où les gars veulent en découdre.

Et c'est là que viens le grand moment de cet album : Suicide Note. Qui se décompose en deux partie. Une partie qui constitue une ballade, en acoustique et sans batterie, mais violente quant aux paroles. En même temps vu le titre. Anselmo est sublime dessus, et vole la vedette à Darrell qui, même s'il assure, ne transcende rien sur ce morceau. Ce qui est dément, c'est l'ambiance lugubre, et lourde qui se dégage de ce morceau (z'avez qu'à lire les paroles). En gros c'est pas gai. Mais ce n'est rien comparé à la suite. La première partie s'achève sur une note plaintive, qui ne laisse augurer rien de bon, et d'un coup, une explosion de violence inégalée. Il s'agit là du morceau le plus violent qui m'ait été donné d'écouter, aussi bien sur le plan musical que parole. Même Reign in Blood ne peut rivaliser sur ce point là. Sa construction est similaire à TGST, le morceau d'ouverture, pour ses accélérations répétées, avec la voix en plus. Anselmo gueule toute ses tripes, comme si sa vie en dépendait. Un vrai déluge de violence qui me donne des frissons, une haine sans nom, un vrai défouloir mais tellement bien orchestrée. Darrell torture littéralement sa guitare, nous dévoilant son solo le plus torturé, et sans doute le solo le plus bizarre qu'il soit. Vinnie Paul massacre sa batterie, pareil, comme si sa vie en dépendait. Comme sur TGST, la deuxième partie du morceau est plus lente, et plus lourde, sans relachement. Et voilà qui clot ce monument, le point d'orgue d'une violence sans nom...

Pour enchainer avec le point faible de l'album, ba oui jusqu'à présent, on tutoyait la performance. Living Throught me est un excellent morceau, qui figurerait bien sur Far Beyond Driven, mais contraste trop avec Suicide Note. C'est dommage. Heureusement, ceci est compensé par Floods, LA ballade de l'album, la plus longue surtout, et sans doute la plus belle jamais composé par Pantera. Anselmo en a carrément la voix claire (même aigu à certains moments). La structure de départ peut rebuter certains. Ca reste lourd, dans l'esprit général de l'album, mais il y a un petit plus, ce son si particulier quand Pantera se calme. Et ce Dimmebag... Mais bordel pourquoi ?! Mais pourquoi ?! Ce solo mes amis ! Ah lala, il faut que vous l'écoutiez ce solo, à pleurer tellement qu'il est beau. Non, comparer pas à Slash sur November Rain, c'est pas pareil. Mais là c'est le summum, tout comme le final, très triste je trouve. Mais c'est tellement beau, j'en pleurerait de plus belle.

C'est bien joli tout ça, mais on est censé petre face à de la brute épaisse ! Mais oui t'inquiète ! The Underground America remet les pendules à l'heure : du bon gros trash bien gras. Autre morceau à suite. En effet, Sandblasted Skin est la parfaite suite, avec un riff principal qu'on peut entendre sur le morceau précédent. Le rythme est modéré, mais ça gueule sec, et la transition est des plus violente. Anselmo qui nous ressort le crachage de tripes sur un mémorable "THE TREND IS DEAD", qui inaugure le grand final. Morceau qui ferait miroir avec TGST, en y réfléchissant. Du même acabit que précédemment, le morceau s'éteint un moment, pour reprendre doucement sur le même riff... Dommage que ça se termine ainsi, mais ce n'est pas grave.

Car au final, c'est un chef d'oeuvre. L'oeuvre la plus violente et la plus torturé de Pantera. En revanche, si vous voulez débuter dans Pantera, commencez par Cowboys from Hell, le meilleur de Pantera avec celui-ci et Vulgar Display of Power.

Tracklist :

1 - The Great Southern Trendkill
2 - War Nerve
3 - Drag The Waters
4 - 10's
5 - 13 Steps To Nowhere
6 - Suicide Note Pt. I
7 - Suicide Note Pt. II
8 - Living Through Me (hells' Wrath)
9 - Floods
10 - The Underground In America
11 - (reprise) Sandblasted Skin

A écouter d'urgence : TGST, 10's, 13 steps to nowhere, Suicide Note, Floods, Sandblasted Skin.

mdr tu avais raison quand tu me disais que c'etait long, horriblement chiant et super inutil


et surtout que ça ne m'interesseré pas ^^

bon je t'avais dis que je le lirais mais ayant vu le titre, je me defile ^^